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Comment inciter les freelances à revenir au salariat ?

Comment inciter les freelances à revenir au salariat ? Si vous lisez cet article

Si vous lisez cet article, il y a de fortes chances que vous vouliez recruter ce/cette freelance qui vous a tapé dans l’œil.

Expérience, productivité, réactivité… cette pépite a déjà tout pour vous séduire et vous avez de grands projets à lui confier. Oui mais voilà. Vous ne la voudriez que pour vous (à temps plein) mais elle est déjà prise par d’autres clients.

À première vue, et sans mention explicite de sa part, il ou elle n’a pas laissé le salariat pour y revenir.

Afin de l’attirer grâce à une offre irrésistible, commençons par comprendre pourquoi la plupart d’entre eux ont quitté le salariat, ce qu’ils recherchent dans ce statut et pour quelles raisons ils seraient prêts à y revenir.

C’est parti !

Pourquoi les anciens salariés deviennent freelance ?

Avec l’élan qui a poussé +520 000 personnes à démissionner au premier trimestre 2022, une partie d’entre eux sont partis à la conquête d’une vie meilleure, où travailler comme bon leur semble tout en gagnant plus n’est pas un rêve idyllique.

Jetons un œil aux critères qui ont poussé les salariés à claquer la porte de leur ancien boss.

Les critères qui poussent les salariés à démissionner

Il faut coudre le trou dans la poche avant de la remplir” disait ma grand-mère et elle avait bien raison.

Si vous êtes dans l’optique de recruter des freelances et/ou de “repêcher” vos anciens salariés devenus indépendants, prenez soin de vos salariés actuels. Sinon, vous passerez votre temps à essayer de les faire revenir dans un système qu’ils ne veulent plus.

Dans notre précédent article sur “comment fidéliser les talents”, nous avions déjà mentionné les 5 principaux critères qui poussent les salariés à quitter leur travail, les voici :

  1. À cause d’un salaire trop bas (63%)
  2. Parce qu’ils n’ont aucune possibilité d’évolution de carrière (63%)
  3. Parce qu’ils ne sont pas respectés par leurs collègues et/ou leur employeur (57%)
  4. À cause du manque de flexibilité (45%)
  5. Parce que leur emploi du temps est surchargé (39%)

Si vous voulez le détail de chaque critère, rendez-vous ici : https://www.digirocks.fr/comment-fideliser-talents/

Les critères qui poussent les salariés à devenir freelance

La plateforme de Freelance Malt et le Boston Consulting Group (BCG) ont mené en 2022 une enquête sur le “Freelancing en Europe” auprès de +3300 freelances.

5 grands critères ressortent :

1. L’indépendance (95 %)

Au revoir présideeeeent”, plus de patron sur le dos, de collègues à supporter, de compte à rendre à qui que ce soit, le sentiment de liberté. L’indépendance est la raison principale de devenir freelance pour 95% des interrogés. Elle permet une plus grande liberté de mouvement ainsi qu’une meilleure répartition du temps de travail.

2. La flexibilité (85 %)

Déjà présent dans le classement des critères qui poussent les salariés à démissionner, on retrouve encore une fois la flexibilité. Qu’elle permette aux freelances de travailler où et/ou quand ils veulent, la flexibilité est la seconde raison qui a poussé 85% des freelances à sauter le pas.

3. Le sens (85 %) et l’impact (75 %)

81% des travailleurs citent « le besoin de cohérence avec leurs valeurs et convictions personnelles » (Étude Audiencia & Make Sense 2022). À l’ère des “bullshit jobs”, rien de surprenant.

Les freelances n’y échappent pas ! La recherche de sens et d’impact de leurs actions sur la société sont deux critères essentiels pour les 3/4 d’entre eux.

4. La liberté de choisir des missions intéressantes (70 %)

Toujours pas de “mieux gagner ma vie” dans ce classement ? Non, toujours pas.

L’intérêt pour les missions représente le critère n°1 des freelances. Et oui, ils ne sont pas devenus indépendants pour revenir dans du “salariat déguisé” où ils n’avaient pas forcément le choix de travailler sur tel ou tel projet. Mais bien pour travailler sur des projets attractifs et qui les font monter en expertise.

Le gain d’expérience et de compétences est ici synonyme d’évolution de carrière.

5. La rémunération (40 %)

Tous les freelances n’ont pas le luxe de pouvoir choisir leurs missions. Pour 40 % d’entre eux, la rémunération est le critère n°1 pour choisir un projet.

Pour en savoir plus, voici une étude réalisée en Europe en 2022 sur le freelancing.

Pourquoi les freelances redeviennent salariés ?

Maintenant que nous savons pourquoi les salariés quittent leur job et ce qui les attire dans le statut de freelance, regardons de plus près pourquoi certains freelances reviennent au salariat.

Les critères qui poussent les freelances à abandonner le statut

La solitude

Une fois l’excitation des premiers mois/années terminée, et malgré les nombreuses réunions en visioconférence, les déjeuners avec des amis ou anciens collègues, les échanges avec les autres indépendants, le travail dans un espace de coworking… de nombreux freelances font face à la solitude et le sentiment de ne pas créer de relations humaines sur le long terme. Un sentiment d’appartenance qui pèse lourd dans les raisons d’abandon du statut.

Des revenus en “dents de scie”

3000 € de chiffre d’affaires ce mois-ci, 500 € le mois suivant… la rémunération du freelance dépend directement de sa performance et peut varier du simple au triple d’un mois à l’autre. Ce qui peut être handicapant pour créer des projets sur le long terme : achat ou location de biens immobiliers, investissements…

Le stress

La vie de freelance est rarement un long fleuve tranquille. Chaque jour est à la fois une opportunité de grandir, mais aussi (sans expérience et organisation) l’objet d’un stress permanent. Parmi la liste des critères responsables de ce stress, on retrouve :

  • La non-garantie de l’emploi : parce qu’un client qui représente 40 % de votre chiffre d’affaires peut vous dire au revoir du jour au lendemain sans passer par la case départ, ni toucher le “chômage freelance”.
  • Les impayés : courir après les factures impayées, toujours relancer jusqu’à obtenir (ou pas) les revenus de vos efforts.
  • Les multiples casquettes à assurer : Chef d’entreprise, commercial, comptable, RH…
  • Le poids des responsabilités : Un entrepreneur est à 100 % responsable de ses actes et l’impact d’une mauvaise décision peut impacter au-delà du cercle professionnel et toucher la vie de famille.
  • La gestion des clients : vos nouveaux boss sont vos clients. Même si c’est un bonheur de travailler avec 90 % d’entre eux, ce sont toujours les 10 % restants qui rendent la tâche difficile.

La gestion administrative

Même s’il fait appel à un comptable, le freelance passe tout même 20 % de son temps à gérer les tâches administratives de son entreprise, entre les devis à créer, les factures à envoyer, les déclarations de TVA, de chiffre d’affaires et autres rendez-vous à l’URSSAF.

L’équilibre vie pro/perso

Aller, il est 18h00, journée terminée. Je ferme l’ordinateur et je rentre chez moi !

Comme tout entrepreneur, les freelances n’ont pas d’horaires précis, mis à part ceux qu’ils s’imposent eux-mêmes. En Europe, ils travaillent en moyenne 43h par semaine (Étude BCG X Malt), soit les horaires d’un cadre.

Travailler tard le soir ou les week-end est une pratique courante, ce qui efface la limite entre la vie professionnelle et personnelle au détriment de cette dernière.

L’envie de passer à autre chose ou à la vitesse supérieure

Le feu sacré des débuts a disparu, l’envie de tourner la page, de lancer un autre projet, ou de passer en société pour développer son entreprise et recruter d’autres personnes.

Les critères qui poussent les freelances à revenir au salariat

La stabilité financière

La paie qui tombe tous les mois quoiqu’il arrive, c’est quand même rassurant. Au-delà de résoudre les inconvénients d’un revenu instable, le retour au salariat est aussi l’occasion de renégocier son ancien salaire à la hausse grâce aux compétences acquises pendant la vie de freelance, mais aussi de profiter des nombreux avantages “hors salaire” que l’entreprise propose.

Faire partie d’une équipe

Le retour au salariat marque la fin de la solitude au travail, la création de relations humaines sur le long terme, le statut de “collègue de travail” pour le meilleur et pour le pire, les team buildings chaque année… bref l’assurance de faire partie du même bateau et de travailler ensemble vers le même objectif.

Avoir de vraies vacances et des vrais temps de repos

Au-delà du peu de vacances qu’il s’accorde, un freelance qui part en vacances n’est pas rémunéré (logique).

Après des années passées à construire son entreprise, la perspective d’avoir minimum 5 semaines de congés payés penche dans la balance.

Les horaires fixes (hors-cadre) permettent d’avoir un meilleur équilibre vie pro/vie perso et de pouvoir relâcher la pression le week-end.

Évoluer professionnellement et avoir plus d’impact

Si le statut de freelance permet de rapidement monter en compétences et participer à de nombreuses missions, redevenir salarié est l’occasion de travailler sur des projets à plus grande échelle, avec plus de budgets, de moyens, de responsabilités et de multiplier l’impact sur la société.

Rejoindre une équipe est aussi l’occasion d’apprendre auprès d’un mentor, souvent votre N+1, qui dans l’idéal vous soutien et vous fait profiter de ses années d’expérience.

Bénéficier d’arrêts maladies et du chômage

Tomber malade en tant que freelance implique directement une baisse de revenu, là où les salariés peuvent bénéficier d’arrêts maladie et même de mi-temps thérapeutiques.

En cas de cessation d’activité, pas de parachute. Les freelances ne cotisent pas pour leurs droits au chômage. Même s’ils peuvent bénéficier de l’allocation des travailleurs indépendants (ATI), du RSA ou de la prime d’activité, ces droits ne seront pas supérieurs à des années de cotisations d’un salarié.

Comment inciter les freelances à revenir au salariat ?

En règle générale, un freelance n’a pas réellement envie de retourner au salariat, c’est sûrement la raison pour laquelle il est devenu indépendant. Le but ne va pas être de le forcer à vous rejoindre mais de savoir s’il est ouvert au changement. Car il n’est pas rare que certains recherchent, dans l’ombre, à revenir au salariat sans même vous en parler.

La probabilité de répondre favorablement à votre demande va dépendre de deux critères :

1. Son envie de quitter le statut de freelance

A priori, vous n’y pouvez pas grand-chose. Est-il heureux dans son travail ? Surchargé ? Stressé ? A-t-il envie de changement ? D’aller voir ailleurs ?

Même si quelques signes peuvent vous donner des informations comme l’heure à laquelle il répond à vos mails (attention au fuseau horaire), ou un changement de comportement, la meilleure manière est de le lui demander directement.

Même s’il n’est pas ouvert aujourd’hui, faire lui votre proposition, cela lui permettra de réfléchir à froid et de laisser une porte ouverte en cas de changement. Mais pour ça, vous devez préparer le terrain.

2. L’attractivité du poste et de l’entreprise

C’est la partie où vous aurez le plus d’influence. En règle générale, le poste proposé aura des similarités avec les missions actuelles du freelance. Vous devez alors vous poser plusieurs questions :

  • A-t-il déjà été salarié avant d’être freelance ?
  • Pourquoi a-t-il quitté son ou ses postes ?
  • Pour quelles raisons a-t-il choisi d’être freelance ?
  • Est-ce que les missions que vous proposez lui plaisent vraiment ? Ou fait-il uniquement ça pour l’argent ?
  • En quoi le poste répond aux critères n°1 et n°2 pour lesquels les salariés deviennent freelances ?
  • Comment le poste répond aux critères pour lesquels les salariés démissionnent ?
  • En quoi le poste que vous proposez est meilleur que sa situation actuelle ?
  • Qu’a-t-il à gagner en rejoignant votre entreprise ?
  • Qu’a-t-il à perdre en rejoignant votre entreprise ?

Voilà, vous avez 4h ! Plus votre offre sera étoffée, plus vous aurez de chance que le freelance accepte votre proposition. Car s’il peut avoir les avantages du salariat et du freelancing sans ses inconvénients, alors pourquoi refuser ?!

Source :

https://www.insee.fr/fr/statistiques/6041208

https://newsroom.audencia.com/articles/actualite/enquete-que-recherchent-ceux-qui-questionnent-le-sens-au-travail/

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