Elle fait rêver cette phrase ? Travailler comme si on n’avait pas d’enfant, élever ses enfants comme si on n’avait pas de travail »
C’est à Anne Delacroix-Peymirat et aux lectures toujours inspirantes de mon ami Vincent Edin que j’emprunte le #pasdecote du jour
Un livre " Le syndrome du Wonderparent – Travailler comme si on n’avait pas d’enfants et élever nos enfants comme si on n’avait pas de travail" qui présente quelques angles morts en s’adressant avant tout aux parents en couple qui « font carrière » quand, à l’évidence, les parents solo pour ne pas dire les mamans solo sont avant tout celles qui doivent mettre leurs ambitions professionnelles sous l’éteignoir.
Mais un ouvrage qui a le mérite de mettre le projecteur sur l’injonction paradoxale à laquelle sont soumis de nombreux parents
- Wonder parents ?
- Wonder salariés ?
- Wonder women ?
En vrai, tout le monde est concerné.
Anne Delacroix-Peymirat montre que l’ensemble du monde du travail ne s’est – toujours- pas adapté à l’arrivée massive des femmes dans l’emploi.
Une explication à la grande démission, à la quête de sens ? à la demande de plus d’équilibre vie pro / vie perso… ?
La vie professionnelle devient intenable pour les parents et pousse de plus en plus de jeunes à déserter l’entreprise pour se remettre en freelance et gérer leurs temps de vie…
« L’idéologie du développement personnel, de la réussite personnelle et professionnelle, pousse à se dépasser et fait peser la totalité des difficultés rencontrées sur un manque de méthode ou de volonté de l’individu. Alors que le problème, on l’a vu, est collectif et sociétal ».
D’où la dernière partie de l’ouvrage, pleine de propositions de prise en charge collective des temps extra scolaires, pour que les parents ne croulent plus sous la charge mentale des emplois du temps compliqués…
Autre point : les inégalités profondes de genre, qui excluent mécaniquement les femmes d’une ascension professionnelle. C’est connu et documenté depuis des années par les associations, le Haut Conseil à l’Égalité ou les travaux universitaires, mais de la garde de l’enfant (et le congé à la naissance est toujours beaucoup trop inégalitaire) aux tâches domestiques puis surtout aux activités extra scolaires, les #femmes prennent beaucoup plus sur leur temps perso, à tel point que l’égalité des tâches semble un horizon encore plus inaccessible que l’égalité salariale…
Le syndrome du Wonderparent à lire pour débattre au boulot !
#parentalité #travaillerautrement #egalite